Que consomme la coccinelle au fil des saisons ?
La coccinelle, insecte emblématique des jardins, adapte son régime alimentaire au fil des saisons pour survivre et prospérer. Durant le printemps et l’été, elle se régale principalement de pucerons, contribuant ainsi à la lutte biologique contre ces ravageurs des cultures. Les larves, tout aussi voraces, consomment aussi une grande quantité de ces petits insectes nuisibles.
Lorsque l’automne approche, les coccinelles modifient leur alimentation et se tournent vers des sources de nourriture plus variées, telles que le pollen et le nectar. En hiver, elles entrent en hibernation, réduisant considérablement leur activité métabolique et se passant presque entièrement de nourriture jusqu’au retour des beaux jours.
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Plan de l'article
Le régime alimentaire de la coccinelle au printemps
La coccinelle européenne, Coccinella septempunctata, arbore une couleur allant de l’orange au rouge avec des points noirs distinctifs. Son régime alimentaire printanier se compose principalement de pucerons, ces petits insectes nuisibles aux plantes. Les coccinelles adultes et leurs larves, qui passent par différents stades de développement :
- œuf
- larve
- nymphe
- adulte
, sont des prédatrices efficaces contre ces ravageurs.
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Les larves : des consommatrices voraces
Dès leur éclosion, les larves de coccinelles se mettent à dévorer les pucerons. Elles passent par quatre stades larvaires avant de se nymphoser et de devenir des adultes. Pendant cette période, une seule larve peut consommer plusieurs centaines de pucerons, jouant un rôle fondamental dans la régulation des populations de ces insectes nuisibles.
Les coccinelles adultes : une efficacité redoutable
Les coccinelles adultes, qui peuvent vivre de 2 à 3 ans, continuent de se nourrir principalement de pucerons au printemps. Une coccinelle adulte peut en consommer jusqu’à 50 par jour, ce qui en fait un allié précieux pour les jardiniers.
- Nom scientifique : Coccinella septempunctata
- Couleur : orange à rouge
- Espérance de vie : 2 à 3 ans
- Stades de développement : œuf, larve, nymphe, adulte
La présence de coccinelles dans les jardins favorise un jardinage naturel en réduisant la nécessité d’utiliser des pesticides. Considérez leur introduction ou leur préservation pour une lutte biologique efficace contre les pucerons.
Les habitudes alimentaires de la coccinelle en été
En été, la coccinelle européenne, Coccinella septempunctata, continue à se nourrir principalement de pucerons. Toutefois, la compétition devient féroce avec l’arrivée de la coccinelle asiatique, Harmonia axyridis. Introduite pour lutter contre les pucerons, cette espèce invasive émerge avant sa cousine européenne, lui conférant un avantage compétitif.
La coccinelle asiatique : une concurrente redoutable
La coccinelle asiatique, reconnaissable à sa couleur variant du jaune au rouge orangé et à ses points variables, peut mesurer entre 6 et 10 mm. Elle consomme aussi des pucerons, mais se distingue par sa capacité à s’adapter à d’autres proies en cas de pénurie. Cette flexibilité alimentaire, couplée à une reproduction rapide, la rend envahissante et menace les espèces indigènes.
- Nom scientifique : Harmonia axyridis
- Couleur : jaune à rouge orangé
- Taille : 6 à 10 mm
- Proies : pucerons et autres petits insectes
Les stratégies de survie en période estivale
Pour résister à cette concurrence, les coccinelles européennes augmentent leur consommation de nourriture. Elles diversifient aussi leurs sources alimentaires, consommant d’autres insectes et même des acariens. Cette adaptation est fondamentale pour leur survie face à l’invasion de leurs cousines asiatiques.
Les coccinelles asiatiques, quant à elles, tirent parti de leur flexibilité alimentaire et de leur capacité à se reproduire en masse. Elles deviennent ainsi une menace non seulement pour les coccinelles européennes, mais aussi pour l’équilibre écologique des jardins.
Espèce | Nom scientifique | Couleur | Proies |
---|---|---|---|
Coccinelle européenne | Coccinella septempunctata | orange à rouge | Pucerons, autres insectes, acariens |
Coccinelle asiatique | Harmonia axyridis | jaune à rouge orangé | Pucerons, autres insectes |
La compétition entre ces deux espèces illustre la complexité des interactions écologiques et les impacts des introductions d’espèces exogènes sur les populations locales.
Ce que mange la coccinelle en automne
En automne, les coccinelles européennes, Coccinella septempunctata, adaptent leur régime alimentaire pour préparer l’hibernation. Elles augmentent significativement leur consommation de nourriture, principalement des pucerons, pour accumuler des réserves de graisse. Cette période est fondamentale pour leur survie durant l’hiver.
Recherche de proies alternatives
Avec la baisse des températures, les pucerons deviennent moins abondants. Les coccinelles se tournent alors vers des proies alternatives comme :
- Les acariens
- Les larves de coléoptères
- Les petits insectes
Cette diversification alimentaire permet de compenser la raréfaction des pucerons et d’assurer un apport nutritionnel suffisant avant l’hibernation.
Préparation à la diapause
La coccinelle entre en diapause, une forme de repos prolongé, lorsque les conditions environnementales deviennent défavorables. Ce phénomène est déclenché par la diminution de la durée du jour et la baisse des températures. Durant cette phase, elles réduisent leur activité métabolique et se cachent dans des lieux abrités :
- Fissures de façade
- Chambranles de fenêtre
- Sous les planches
- Entre les pierres
- Crevasses de l’écorce
Ces refuges leur offrent une protection contre le froid et les prédateurs pendant l’hiver. La coccinelle européenne, avec ses points noirs distinctifs sur une carapace orange à rouge, peut vivre jusqu’à trois ans, mais cette survie dépend fortement de la réussite de son alimentation et de son hibernation en automne.
La survie alimentaire de la coccinelle en hiver
En hiver, les coccinelles européennes, Coccinella septempunctata, adoptent un mode de vie en diapause pour survivre aux conditions extrêmes. Cette période de repos se traduit par une réduction de leur activité métabolique, leur permettant de conserver les réserves accumulées durant l’automne.
Réserves énergétiques
Les coccinelles augmentent leur consommation de nourriture avant d’entrer en hibernation, stockant ainsi des graisses essentielles à leur survie. Ces réserves leur permettent de traverser les mois froids sans se nourrir activement. Durant la diapause, elles se cachent dans divers refuges, tels que :
- Fissures de façade
- Chambranles de fenêtre
- Sous les planches
- Entre les pierres
- Crevasses de l’écorce
Adaptation physiologique
La coccinelle européenne réduit son métabolisme et entre en diapause en réponse à la baisse de température et à la diminution de la lumière du jour. Ce phénomène naturel est fondamental pour leur survie, leur permettant de rester en état de dormance jusqu’à l’arrivée des conditions plus clémentes du printemps.
Compétition et survie
La concurrence avec les coccinelles asiatiques, Harmonia axyridis, peut influencer leur survie hivernale. Les coccinelles asiatiques, introduites pour la lutte biologique contre les pucerons, peuvent émerger plus tôt et avoir plus de descendants, impactant ainsi les ressources disponibles pour les espèces indigènes. Cette dynamique accentue la nécessité pour les coccinelles européennes de bien préparer leur diapause.